Questionnements (suite) (Gérard Policand)
D'un parrain à son filleul:
Tu veux donc savoir, ma foi,
Toi, qui, pour la première fois,
A vu couler de ton gland,
Ton sperme, de presqu'encore enfant,
Comment planter ta petite graine
Dans le corps, encore innocent,
De la déesse qui t'entraîne
Derrière le mur du couvent...
Si, par hasard, elle se penche,
Et vient caresser ton manche
D'une langue langoureuse,
Des ses deux lèvres pulpeuses,
Profite de la caresse!
Ferme tes yeux, avec sagesse,
Ce n'est pas comme cela
Qu'un bébé un jour naîtra!
De sa main qu'elle viendra mettre
Comme un étui, peut-être,
Elle te masturbera
Non ainsi père, tu ne seras!
Tu voudras, alors, sans doute,
D'un amour qui la prend toute,
Dénuder son corps sacré,
T'y frotter, frotter, frotter.
Là tu ne crains rien encore
Le moteur est au point mort.
Voulant trouver l'orifice,
Pour officier au sacrifice
Sans doute tu chercheras
Devant derrière tu iras...
Dans ta recherche farouche
Tu laisseras courir ta bouche.
Ta langue s'insinuera
Elle lapera, cherchera...
Quand tes travaux
De spéléo
Trouveront la grotte humide,
Frémissante de lèvres avides,
Alors, mon cher filleul,
N'oublie pas: tu n'es pas seul!
Fais durer longtemps, longtemps,
Le plaisir jusqu'au tourment,
Puis d'une douce estocade
Pénètre dans la cascade,
Pousse fort, bien t'enfonce,
Laboure, bine, défonce,
Jusqu'à la grande délivrance
Qui délivre joie immense.
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