Promenade (Gérard Policand)
Dieu qu'elle fut douce la promenade
J'aimerais y être encore
Les oiseaux chantaient sérénade
Et notre coeur battait très fort.
Dans la fraîcheur verte
De la forêt voisine
Nous trouvâmes bouche ouverte
Des oisillons criant famine.
Pour les mieux voir tu frôlas
De ton joli sein bien dur
Mon épaule ..Ah! La! La!
Résister me fut bien dur...
Pour traverser la rivière
Dont l'eau bouillonnait gaiement
Tu avais quitté bas et jarretière
Et moi j'étais au firmament.
Le vent soulevait ta robe
Découvrant tout par moment
Mais sûre que je serais probe
Ce n'était pas inquiétant.
Après que le bouchon de liège
Du flacon de guignolet
(Non ce n'était pas un piège)
Ait bondi comme un feu follet
Tu dansais vibrant des hanches
Tu ne voulais plus être nonne
Et saisissant ue branche
Tu t'en fis une couronne
La reine c'était toi.
Je voulais être ton roi!
Réponse:
Mais qu'est-ce qui t'a pris mon drôle?
De quoi donc me parles-tu?
Ne fut-ce pas assez de jouer le rôle
Près de moi de la sangsue?
Ta bouche sans cesse ouverte
M'empêchait de savourer
La nature , l'herbe verte
Les oiseaux énamourés.
Tu prenais tellement de place
Que pour voir les oisillons
Il me fallut jouer les garces
Te pousser dans le sillon.
Tes yeux un peu trop curieux
Tu n'as pas à t'en vanter
Tu en as offensé Dieu
Tu devras un jour expier.
En plus c'est du vin de messe
Que tu as osé voler
Tu dois aller à confesse
Cela m'a bien humiliée.
Je ne vois pas en quoi rime
Ton message déplacé
Cesse donc de jouer des rimes
Arrête de me harceler!
Vois-tu, tu n'es pas Ronsard
Allez! file! suis en retard!
Gérard
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