Le-Bonheur-des-Mots

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Un oiseau traversait le ciel.... (Marie A.)

Un oiseau traverse le ciel entraînant un nuage derrière lui.

Alexandre regardait le ciel, tenant la main de sa petite fille. Il expliquait à Caroline que ce nuage d’oiseaux migrateurs était l’arrivée de l’hiver.

Alexandre restait pensif car il arrivait plus tôt cette année.

Il devait s’organiser pour l’achat du bois au cas où l’hiver serait plus long.

Après quelques minutes de silence, Caroline regardait son grand-père, elle voyait qu’il était pensif en regardant le ciel.

Alexandre s’imaginait avec son fusil de chasse, il aurait bien cuisiné une ripopée de légumes avec quelques bêtes tombées de son fusil.

Mais cette idée là fait revenir à la réalité pour cause. Peut-être que les animaux sont porteurs de ce virus qui rend les gens gravement malades.

Alexandre se tourne vers Caroline pour lui demander si elle voulait rentrer.

Elle acquiesce avec un petit sourire.

Sur le chemin du retour ils rencontrent Bernard le boulanger, Le plus important client d’Alexandre et cousin de son épouse, il est propriétaire de la plus grande fabrication de pain viennoiserie et pâtisserie du village, il vend aux villageois, aux restaurants, aux cantines scolaires et autres organismes

 

Alexandre n’avait pas répondu aux salutations de Bernard. Alexandre était au bord de la faillite.

Le partenariat entre ces deux hommes n’avait pas été respecté.

Bernard n’achetait plus la farine chez Alexandre. Il passait ses commandes en Italie.

Il L’aurait flingué, comme ça, de sang-froid ;sans être tout à fait de l’assassinat, il y aurait quand même comme un cousinage.

 

Tout en marchant vers sa maison avec sa petite fille dans la main, il pensait que flinguer Bernard aurait été trop rapide ; alors, il imaginait un autre scénario, l’attacher à une pierre et  le jeter au fond de son élevage de nautiles.

 

Un klaxon sortit Alexandre de ses pensées, c’était Christophe son fils aîné, il était venu les chercher.

Sur le retour la pluie se mit à tomber Christophe sentait bien son père soucieux, il ne posait aucune question.

Caroline était contente de rentrer en voiture.

Une fois arrivés à la maison, une odeur de tarte tatin les avait mis en appétit et Alexandre retrouvé le sourire au sein de sa petite famille.

 

Christophe avait pris connaissance des difficultés que son père avait avec l’exploitation, il avait décidé qu’en parallèle avec son métier de vétérinaire, il s’investirait dans la propriété familiale.

 



01/05/2020
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