Le-Bonheur-des-Mots

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M'envoler, m'évader (Bastian)

M'envoler, m'évader

 

 

Je n'aime pas le changement de saison, surtout pour l'été où j'ai déjà été énervé car le soleil tapait, mes pensées s'était embrumées et la lumière m'aveuglait.

 

Je n'aime pas mon jardin triste comme le sapin de Noël qui perdu toutes ses épines, triste comme quand des journées ensoleillées sont remplacées par des nuages qui ne cessent de pleurer.

 

J'aime le soleil d'Hiver, il éclaire et réchauffe les cœurs des personnes qui ne supportent ni pluie ni vent, ce n'est pas le même que celui qui brûle ma peau de sa lumière agressive qui ne cesse de me provoquer.

 

Je voudrais partir loin, je serais l'insecte qui migre, le jeune criquet volant, planant, voguant, passant, ignorant, traversant mers et océans à la recherche de la joie de vivre, au dessus de moi les ne cesseraient de se balader.

 

J'ai peur car au long de ce grand voyage, je pourrais certes trouver la fleur sauvage nommée liberté mais lors du périple je pourrais tomber d'épuisement et ne pas me relever, sauf si une lumière bienveillante vient me réveiller.

 

Je viens d'un pays sans fleur, je viens d'un pays sans abeille, je viens d'une ville de pleurs, je viens d'une ville sang vermeil, d'où je viens les nuages sont tristes, d'où je viens les nuages sont laids.

 

Je veux que mes Hivers resplendissent, que mes Printemps s'épanouissent, que mes Étés me rafraîchissent et que mes automnes soient gais, la lumière à cet endroit ne blesserait jamais.

 

J'espère que les enfants qui vivent là sont heureux, ils auraient des pétales pleins les cheveux, se serait les caresses des roses du jardin d'un vieux monsieur, il serait heureux que le peu de sagesse qu'il aurait sut cultiver soit utile à ces jeunots pleins de vie et de volonté, les nuages là bas seraient présents pour pouvoir tout surveiller..

 

Je veux, là bas, voir des gens venir dans les forêts, qu'ils s'intéressent à la nature et à tous ses secrets, qu'ils soient attirés par d'autres choses que la travail et les liasses de billets, la lumière vivifiante les ferait tous s’entre-aimer.

 

J'aime ma famille, j'aime mes amis, je n'aime plus mes habitudes, je n'aime plus vraiment ma vie, si seulement je pouvais y être dans ce monde que j'imagine de toute beauté, là bas ne règne que paix, amour et poésie, malheureusement les nuages d'ici deviennent de plus en plus gris.

 

J'aime ma famille, j'aime mes amis, je n'aime plus mes habitudes, je n'aime plus vraiment ma vie, si seulement je pouvais m'envoler dans une montgolfière et partir de ce triste pays, où même la lumière n'aide plus les sans abris.

 

J'aime ma famille, j'aime mes amis, je n'aime plus ces habitudes qui engourdissent tant ma vie, si seulement je pouvais vivre dans ce monde, cette utopie, où les nuages nous protègent du moindre de nos soucis.

 



24/03/2018
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