Les trois petits cochons et le clochard (Mnuel Papet)
Les trois petits cochons et le clochard
Il me rappelle par les senteurs infectes,
De sa peau en maison excrémentielle,
Pire qu’une porcherie des plus abjectes,
Que sans logis peut puer le démentiel,
Se dit en passant le premier des trois petits cochons.
Il pue la souille, l’odeur de la poisse.
Je n’en peux plus de sa gangue cloacale
Qui m’agresse, me révulse et m’angoisse.
Dans son abandon sociétal au fécal,
Se dit en passant le second des trois petits cochons.
Il va falloir que je me démerde à fond,
Pour lui donner l’humanité de l’effort,
D’une parole capable au plus profond,
De lui faire piger gentiment qu’il sent fort,
Se dit le troisième petit cochon qui parla au clochard.
(Manuel Papet)
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