Ni Roméo, ni Juliette , mais histoire vraie (Gérard Policand)
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Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
A son charme déployé.
De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
Etait plutôt bien disposé
Il n'y avait dans la famille
Que cette enfant délurée...
On le reçut volontiers
Il déclarait de l'amour .
Il fut bien autorisé
A chaque soir faire sa cour...
Oh! Sous haute surveillance
Pas de risque de déraper,
Et pendant plus de six mois
Ils ont pu se "fréquenter"
Se promettre leur foi.
Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
Pour un jour leur succéder.
Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
Le jeta dehors sans façon
Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
Pour lui mordre les mollets.
Torturés par la passion
Il y eut messages secrets
Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
Le message tant désiré
Le glissa un peu plus loin
En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
On trouva après soixante ans
Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
Quand il me l'a raconté
L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
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Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
A son charme déployé.
De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
Etait plutôt bien disposé
Il n'y avait dans la famille
Que cette enfant délurée...
On le reçut volontiers
Il déclarait de l'amour .
Il fut bien autorisé
A chaque soir faire sa cour...
Oh! Sous haute surveillance
Pas de risque de déraper,
Et pendant plus de six mois
Ils ont pu se "fréquenter"
Se promettre leur foi.
Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
Pour un jour leur succéder.
Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
Le jeta dehors sans façon
Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
Pour lui mordre les mollets.
Torturés par la passion
Il y eut messages secrets
Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
Le message tant désiré
Le glissa un peu plus loin
En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
On trouva après soixante ans
Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
Quand il me l'a raconté
L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
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Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
A son charme déployé.
De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
Etait plutôt bien disposé
Il n'y avait dans la famille
Que cette enfant délurée...
On le reçut volontiers
Il déclarait de l'amour .
Il fut bien autorisé
A chaque soir faire sa cour...
Oh! Sous haute surveillance
Pas de risque de déraper,
Et pendant plus de six mois
Ils ont pu se "fréquenter"
Se promettre leur foi.
Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
Pour un jour leur succéder.
Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
Le jeta dehors sans façon
Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
Pour lui mordre les mollets.
Torturés par la passion
Il y eut messages secrets
Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
Le message tant désiré
Le glissa un peu plus loin
En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
On trouva après soixante ans
Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
Quand il me l'a raconté
L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
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Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
A son charme déployé.
De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
Etait plutôt bien disposé
Il n'y avait dans la famille
Que cette enfant délurée...
On le reçut volontiers
Il déclarait de l'amour .
Il fut bien autorisé
A chaque soir faire sa cour...
Oh! Sous haute surveillance
Pas de risque de déraper,
Et pendant plus de six mois
Ils ont pu se "fréquenter"
Se promettre leur foi.
Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
Pour un jour leur succéder.
Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
Le jeta dehors sans façon
Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
Pour lui mordre les mollets.
Torturés par la passion
Il y eut messages secrets
Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
Le message tant désiré
Le glissa un peu plus loin
En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
On trouva après soixante ans
Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
Quand il me l'a raconté
L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
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Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
A son charme déployé.
De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
Etait plutôt bien disposé
Il n'y avait dans la famille
Que cette enfant délurée...
On le reçut volontiers
Il déclarait de l'amour .
Il fut bien autorisé
A chaque soir faire sa cour...
Oh! Sous haute surveillance
Pas de risque de déraper,
Et pendant plus de six mois
Ils ont pu se "fréquenter"
Se promettre leur foi.
Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
Pour un jour leur succéder.
Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
Le jeta dehors sans façon
Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
Pour lui mordre les mollets.
Torturés par la passion
Il y eut messages secrets
Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
Le message tant désiré
Le glissa un peu plus loin
En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
On trouva après soixante ans
Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
Quand il me l'a raconté
L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
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Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
A son charme déployé.
De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
Etait plutôt bien disposé
Il n'y avait dans la famille
Que cette enfant délurée...
On le reçut volontiers
Il déclarait de l'amour .
Il fut bien autorisé
A chaque soir faire sa cour...
Oh! Sous haute surveillance
Pas de risque de déraper,
Et pendant plus de six mois
Ils ont pu se "fréquenter"
Se promettre leur foi.
Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
Pour un jour leur succéder.
Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
Le jeta dehors sans façon
Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
Pour lui mordre les mollets.
Torturés par la passion
Il y eut messages secrets
Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
Le message tant désiré
Le glissa un peu plus loin
En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
On trouva après soixante ans
Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
Quand il me l'a raconté
L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
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Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
A son charme déployé.
De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
Etait plutôt bien disposé
Il n'y avait dans la famille
Que cette enfant délurée...
On le reçut volontiers
Il déclarait de l'amour .
Il fut bien autorisé
A chaque soir faire sa cour...
Oh! Sous haute surveillance
Pas de risque de déraper,
Et pendant plus de six mois
Ils ont pu se "fréquenter"
Se promettre leur foi.
Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
Pour un jour leur succéder.
Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
Le jeta dehors sans façon
Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
Pour lui mordre les mollets.
Torturés par la passion
Il y eut messages secrets
Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
Le message tant désiré
Le glissa un peu plus loin
En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
On trouva après soixante ans
Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
Quand il me l'a raconté
L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
|
Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
A son charme déployé.
De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
Etait plutôt bien disposé
Il n'y avait dans la famille
Que cette enfant délurée...
On le reçut volontiers
Il déclarait de l'amour .
Il fut bien autorisé
A chaque soir faire sa cour...
Oh! Sous haute surveillance
Pas de risque de déraper,
Et pendant plus de six mois
Ils ont pu se "fréquenter"
Se promettre leur foi.
Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
Pour un jour leur succéder.
Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
Le jeta dehors sans façon
Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
Pour lui mordre les mollets.
Torturés par la passion
Il y eut messages secrets
Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
Le message tant désiré
Le glissa un peu plus loin
En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
On trouva après soixante ans
Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
Quand il me l'a raconté
L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
|
Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
A son charme déployé.
De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
Etait plutôt bien disposé
Il n'y avait dans la famille
Que cette enfant délurée...
On le reçut volontiers
Il déclarait de l'amour .
Il fut bien autorisé
A chaque soir faire sa cour...
Oh! Sous haute surveillance
Pas de risque de déraper,
Et pendant plus de six mois
Ils ont pu se "fréquenter"
Se promettre leur foi.
Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
Pour un jour leur succéder.
Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
Le jeta dehors sans façon
Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
Pour lui mordre les mollets.
Torturés par la passion
Il y eut messages secrets
Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
Le message tant désiré
Le glissa un peu plus loin
En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
On trouva après soixante ans
Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
Quand il me l'a raconté
L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
|
Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
A son charme déployé.
De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
Etait plutôt bien disposé
Il n'y avait dans la famille
Que cette enfant délurée...
On le reçut volontiers
Il déclarait de l'amour .
Il fut bien autorisé
A chaque soir faire sa cour...
Oh! Sous haute surveillance
Pas de risque de déraper,
Et pendant plus de six mois
Ils ont pu se "fréquenter"
Se promettre leur foi.
Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
Pour un jour leur succéder.
Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
Le jeta dehors sans façon
Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
Pour lui mordre les mollets.
Torturés par la passion
Il y eut messages secrets
Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
Le message tant désiré
Le glissa un peu plus loin
En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
On trouva après soixante ans
Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
Quand il me l'a raconté
L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
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Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
A son charme déployé.
De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
Etait plutôt bien disposé
Il n'y avait dans la famille
Que cette enfant délurée...
On le reçut volontiers
Il déclarait de l'amour .
Il fut bien autorisé
A chaque soir faire sa cour...
Oh! Sous haute surveillance
Pas de risque de déraper,
Et pendant plus de six mois
Ils ont pu se "fréquenter"
Se promettre leur foi.
Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
Pour un jour leur succéder.
Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
Le jeta dehors sans façon
Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
Pour lui mordre les mollets.
Torturés par la passion
Il y eut messages secrets
Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
Le message tant désiré
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En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
On trouva après soixante ans
Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
Quand il me l'a raconté
L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
|
Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
A son charme déployé.
De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
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On le reçut volontiers
Il déclarait de l'amour .
Il fut bien autorisé
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Oh! Sous haute surveillance
Pas de risque de déraper,
Et pendant plus de six mois
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Se promettre leur foi.
Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
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Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
Le jeta dehors sans façon
Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
Pour lui mordre les mollets.
Torturés par la passion
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Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
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En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
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Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
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L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
|
Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
A son charme déployé.
De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
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Oh! Sous haute surveillance
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Et pendant plus de six mois
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Se promettre leur foi.
Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
Pour un jour leur succéder.
Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
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Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
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Torturés par la passion
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Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
Le message tant désiré
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En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
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Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
Quand il me l'a raconté
L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
|
Il ne s'appelait pas Roméo.
Elle ne s'appelait pas Juliette.
Il faut remonter très haut:
Année trente six-trente sept...
Il était jeune militaire
Dans le camp des Chabarands.
Elle travaillait la terre
Menait les boeufs bravement.
Il la couvait d'un oeil allumé,
Trouvait mille moyens de la croiser.
Elle n'était pas insensible
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De rencontres imperceptibles,
En rendez-vous déclaré,
Le père de la fille
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Oh! Sous haute surveillance
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Et pendant plus de six mois
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Mais voilà qu'arriva "la quille"
Il fallait une décision.
Les parents de la fille,
Certains de la bonne occasion,
Attendaient un gendre
Pour un jour leur succéder.
Mais lui n'était pas à vendre:
Dans la plaine, vers Oytiers,
Il avait son exploitation.
D'un bond le futur beau-père
Le jeta dehors sans façon
Et prit une grande colère,
Interdisant
Dorénavant
A ce jeune paltoquet
De paraître à l'horizon,
Sinon il lancerait les roquets
Pour lui mordre les mollets.
Torturés par la passion
Il y eut messages secrets
Dans les fentes du mur
"Partirais-tu avec moi?
_Suis majeure, je pars,
Je pars.
_Je t'écrirai,attends- moi
Je te dis le jour et l'heure"
Mais pour le plus grand malheur
L'amoureux ne put glisser
Dans la fente rebouchée
Le message tant désiré
Le glissa un peu plus loin
En priant qu'il fût trouvé.
Le rendez-vous fut manqué
On trouva après soixante ans
Le message chiffonné
Entre les pierres, en démollissant...
Il était nonagénaire
Quand il me l'a raconté
L'était resté célibataire...
La fille morte depuis longtemps.
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