Au premier son de la cloche...(Gérard Policand ...qui a respecté toutes les règles du jeu de l'atelier de Janvier 2017)
Au premier son de la cloche,
Léonard se sentit mal.
Bien sûr que de proche en proche,
il pourrait rattraper le cheval!
Cette sacré putain de rosse,
allait-elle s'abandonner?
Dans tous les cas les molosses
auraient dû le ramener...
Encore que dans le canard
consacré aux équidés,
il ait noté un placard
disant qu'il faut les guider...
Faire rentrer à la demeure
un étalon échappé,
il faudrait jument en chaleur
ou des loups bien affamés.
Grands, très grands étaient les risques:
son coeur se mit à vibrer .
Heureusement que le cirque
fermait l'accès de la vallée!
Il serait au pire possible
de l'acculer dans le fond.
Jeter un long lasso fexible,
il n'en était pas question.
Kafkaïenne était la traque
digne d'un tableau de Braque:
un rocher préservatif!
Là, au bout du long périple
le cheval serait captif.
Même sans bombe sur la tête
il allait ramener la bête.
Ne perdant pas un seul instant
il enfourcha vitement.
On pourrait bien lui faire la tronche
l'applaudir offrir un punch!
Parmi les cabaleros
réunis autour du pot
on dirait " Léonard ce balèze!"
Quel héros pourrait l'égaler?
Rien ne vaut pour un malaise
que des vivats répétés
cela ajoute du piment
à la vie trop effacée.
Sur son nuage de rêve
Léonard flottait , flottait!
Toute gloire est pourtant brève
devant, il ne regardait .
Une branche malencontreuse
le fit choir brutalement.
Vingt étoiles,cent,
mille, une nébuleuse
s'empara de son cerveau.
Wigwam ce soir sera en deuil
on lui fera des cadeaux .
Xéranthèmes seront en fête.
Yearlings vont pleurer.
Zut leur père a fait la mauvaise tête
la tribu est désolée.
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