Le-Bonheur-des-Mots

Un oiseau traversa le ciel en trainant un nuage derrière lui.

Les rayons de soleil caressèrent le doux visage d'Ester qui rêvassait. Accolée contre un grand chêne, elle mènait une multitude de discussion avec son double. Que devait-elle dessiner? L'oiseau qui se faisait courser par le nuage ? Le nuage qui servait d'animal domestique à l'oiseau? Quand ,au dessus de sa tête, Ester aperçoit un nid où de jeunes oisillons sifflotaient...., Elle commença par curiosité à grimper à l'arbre. Quelques rayons s'immiscèrent à travers le feuillage et une autre surprise apparut. Un chat, à côté du nid, dormait. Ennuyée d'un tel spectacle, Ester descendit de l'arbre. Un chat et un oiseau sans sang était inconcevable s! Décidément, le confinement ne l'aidait guère dans son art. Elle préféra abandonner le dessin pour l'heure. Soudain son ventre cria famine. Elle partit à la chasse dans son garage. Par chance, Ester y trouva une souris dans l'un de ses pièges. De son poil soyeux, Ester la caressa avant de lui tordre le cou. Aujourd'hui elle allait manger son plat favori! Elle prit la souris par la queue en chantant! Il ne lui fallut pas moins de deux minutes pour voir la souris dans une garbure. Elle invita son complice de toujours: son voisin. Il ignorait les gouts horrifiants d'Ester. Il goûta et trouva dans sa soupe la queue de la fameuse souris. Ester heureuse ajouta:

_ J'ai dégusté son foie avec des fèves au beurre et un excellent chianti, sacrée gourmet je te le conseille!

Son voisin mécontent de son mauvais tour poursuivit:

_ Comment peux tu manger cela? C'est infect! Demain viens chez moi, on mangera un repas digne de ce nom! Tu m'en diras des nouvelles.

Le lendemain Ester va chez son voisin. C'était une belle journée en soleillée. Assis près du comptoir Ester admirait la pampille présente au dessus de la table du salon. Que c'était beau! La maison de son voisin était grande et le salon donnait  sur le jardin.

_ Comment va Armando? Questionna Ester en observant son voisin préparer le repas. Armando était le compagnon de son voisin.

_ Notre relation a évolué. Ester curieuse demanda où il était.

_ Dans notre pièce, il sera là au repas. Son voisin fit braiser un morceau de viande avec de l’huile d’olive, des fines herbes, du sel, du poivre, de l’ail et de la noix de muscade avant de servir à Ester. Les effluves des saveurs se répandirent dans le salon de quoi donner faim à nos héros.

_ Mangeons! Annonça-t-il

_ Armando ne doit pas venir? Demanda Ester tout en prenant en bouche le délicieux plat servit devant elle.

_ Il nous prépare une petite surprise! Dis-moi comment trouves-tu le repas?

_ C'est excellent! Qu'est-ce donc?

_ La meilleure partie d'Armando, répond t'il

_ Ah je me disais bien! Il a toujours eu la chair tendre et juteuse. Une divine sensation dans la bouche! Il a toujours été un grand muscadin de son corps athlétique!

_ Cela valait bien le coup toutes ses heures d'entraînement!

Après cela les deux voisins se réunirent à chaque fois autour de leur cher Armando.

Et lorsque l'histoire de ses deux voisins se répandit dans le quartier, ce dernier devint petit à petit désert. On disait que ceux qui vivaient là étaient des cannibales. Un jour, un suffète et des policiers vinrent frapper à la porte du voisin d'Ester. Ils découvrirent dans sa maison, un congélateur rempli de morceaux de viandes humains. Il s'agissait d'Armando!

Le voisin d'Ester n'était d'autre que Armin Meiwes, un grand angrognet et lorsqu'un policier prit sa délicieuse cargaison et l'interrogea. ,ce dernier cria : Si j'avais su j'aurai tout mangé hier!

Comme quoi le confinement parfois amène à de drôles histoires!

Faits : https://www.minutenews.fr/actualite/faits-divers/le-cannibale-de-rotenburg-il-a-tue-et-mange-son-amant-gay-167013.html