Le-Bonheur-des-Mots

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Douleur (Bignacio)

Douleur, ma belle douceur.

Douleur toi qui m'a tenu en ton sein depuis ma plus tendre enfance.

Je me souviens de toi, tu m'avais attaqué, mon ventre a souffert sous tes coups acharné.

Jour après jour, toi douleur, tu t'étais duppliqué.

Puis un jour tu éclatas en mille morceaux laissant apparaître ma toute première douceur.

Douleur, ma belle douceur.

Tu revins à l'attaque, tu revins à la charge.

La plaidoirire des médecins te vainquit, on te colla à la fin du procès une dose de bcg.

Douleur, ma belle douceur.

Tu revins à l'assaut par d'autres moyens. Tu me pris au dépourvu, en traître.

Utiliser mon chat ? Il m'a griffé. Mes mains, il les a écorchées ! Mes pieds il les fit saigner. Il s'y aggripait, il les mordait, il s'acharnait.

Pour m'en débarasser je lui avais mis quelques coups de pied. Tu sais quoi ? Le chat a volé.

Douleur, ma belle douceur.

Tu me fis croire un matin que le banc de la neige allait assouvir mon bonheur. Quelle drôle de plénitude ...

Cependant tu me refis un mauvais coup.

Quand j'eus touché ce beau lit de coton mon âme fut éreinté. Mes doigts rougis criaient à l'aide. Ma peau aussi criait blasphème.

Mais même ainsi je fus heureux. N'est-ce pas étrange ? Eh ben non, car je regardais le ciel. La beauté des étoiles était venu remplir de larmes mes yeux.

Douleur, ma belle douceur.

Avec quelqu'un que j'ai aimé, j'ai aimé déguster un merveilleux vin.

La douleur qu'il me fit déguster me fit hurler de joie.

Cependant je m'accroche, car au bout de l'épreuve un délicieux bien être emplira ma tête.

Douleur, ma belle douceur ...

Tu t'allias à cet homme en le faisant m'abandonner. Il s'est sauvé en laissant mon corps épuisé, mon âme, elle, se sentit rabaissé.

C'est à ce moment que je compris qu'au final tu avais été ma seule alliée. Toujours à mes côtés. Toujours là pour ne pas me faire abandonner. C'est grâce à toi que je me suis relever.

Douleur, ma belle douceur.

Quelle fut mon bonheur quand cette femme, de toute beauté, qui ne m'attirerait à Pâques ou à la Trinité, vint pour m'assassiner.

Ce fut beau.

Je criais.

Cependant je ne sus pas si se fut un cri de douleur ou un cri qui me rappelait tous ces moments de douceur.

Ô douleur, ma belle douceur. Toi qui fus à la source de tous ces moments de bonheur.

 

 



08/05/2017
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